23 juin 2012
Jour n'allant pas seul 175
23-06-2012
…il faudrait jouer la théorie contre la doctrine, parce que la théorie n'est jamais arrêtée ni figée, elle est sans cesse en mouvement, ouverte, inclusive, attentive aux anomalies : elle est toujours par quelques manières temporaire et évolutive. Autant dire tout le contraire de la doctrine : elle rejette – voire nie – tout ce qui n'entre pas dans son cadre – ou l'y fait rentrer de force. Elle est un discours que sa répétition clôture. Ce qui anime la théorie c'est le doute, l'incertitude du savoir. Ce qui fige la doctrine c'est la certitude de la foi – à tout le moins de la croyance. Curieux paradoxe que celui-ci : croire produit une certitude, et le savoir toujours ouvre sur l'incertain…
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